Les projets d'évasion de St Hélène
- N.K.
- 15 août 2018
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Alors que Napoléon n’a pas pus rejoindre l’Amérique et est coincé à Saint Hélène, beaucoup de bonapartiste vont y trouver l’asile, notamment en Louisiane. Joseph, frère de l’empereur et ancien roi d’Espagne va même se faire proposer la couronne du Mexique qu’il va refuser. Le général Lallemand va fonder au Texas, avec cent vingt officiers bonapartistes, une colonie de peuplement française : le Champ d’Asile.
Mais si certains vont se résoudre à oublier les gloires passés de l’Empire, certains vont se mettre à élaborer un projet fou, faire évader l’empereur. Montholon, proche de l’empereur à St Helene rapporte qu’en 1816, on propose à Napoléon une évasion en Amérique, qu’il refuse. Le maire de la Nouvelle-Orléans, Nicolas Girod, Français de naissance, a lui aussi projeté une expédition semblable avec l’aide de Jean Lafitte, elle aussi refusée par l’empereur. En 1817, une nouvelle offre est faite au départ du Pernambouc, au Brésil, nouveau refus. La volonté de ces hommes à faire évader leur héros est si grande que en 1820, une expédition farfelue en sous marin est même proposé. Toujours est-il que Napoléon ne souhaitait pas s’évader, il avait bien compris que sa légende ne se forgerait qu’en étant le prisonnier maltraité qu’il était.

Fin 1817, il confiait ainsi à l’un de ses proches, après avoir discuté d’un projet d’évasion:
«J'ai encore quinze ans de vie, tout cela est bien séduisant; mais c'est une folie, il faut que je meure ici, que la France vienne m'y chercher. Si Jésus-Christ n'était pas mort sur la croix, il ne serait pas Dieu.»
Il ne vivra pourtant qu’un peu moins de quatre ans. Mais la légende, elle, vit toujours.

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